(rappel : lire le préambule, premier article du blog)
Quiconque a déjà vu un poisson s'est probablement déjà posé cette question : "mais à quoi peuvent bien servir ces machins ?". Je sais pertinemment que du blabla scientifique sur les océans, la chaîne alimentaire, tout ça, tente de répondre à la question, mais vous conviendrez avec moi que ces explications sont bien trop hasardeuses pour qu'on commence à imaginer pouvoir éventuellement y accorder le moindre début d'importance.
Non non, la vraie raison de la présence des poissons sur Terre est bien plus simple. J'ai eu la révélation en visitant un aquarium. Oui : un aquarium. Celui de la porte Dorée, à Paris. Indépendamment de la question qui nous préoccupe, la visite d'un aquarium est par ailleurs riche en enseignement social, car on constate que ce lieu reçoit la visite essentiellement :
- d'enfants des deux sexes
- de femmes (mères, grand-mères, grandes sœurs des précédents)
Voilà.
Tout est dit.
L'Homme passe du temps à visiter des jolis châteaux, à aller dans d'intéressantes foires commerciales, à s'extasier devant de magnifiques tableaux dont il se demande si l'artiste n'avait pas la même idée derrière la tête, à faire toute cette sorte de choses pour la seule et unique raison qu'en fin de journée, vous, Femme, serez en bonne disposition pour la bagatelle. Genre heureuse que l'Homme n'ai pas tenté de la saillir (oui oui, en deux mots, "la" puis "saillir") pendant toute la journée. Heureuse d'avoir partagé avec son Homme ces moments de complicité intellectuelle si importants pour la vie du couple. Et alors pour nous, hop, c'est dans la poche(2).
J'ai parfaitement conscience que je viens de rompre un secret masculin ancestral, et j'en assumerai toutes les conséquences.
Bref. Revenons aux poissons.
En les regardant dans les yeux(3), j'ai été frappé par leur air con. Sans exception. Aucune dérogation. Pas un seul poisson avec l'air, si ce n'est intelligent, au moins un peu éveillé. Rien, nada, que dalle, des clous. On pourrait le comprendre. Voir l'excuser : après tout, les poissons sont des animaux, et les animaux sont cons, la chose est entendue. Ce qui les différencie des autres animaux, c'est que non seulement, ils sont cons, mais en plus, ils ont l'air cons.
Au cours de cette visite, donc, j'ai été amené à me poser la question philosophique du jour : "pourquoi ?". Pourquoi la nature a-t-elle donné aux poissons cet aspect ? Et là, en plein milieu de l'aquarium et de la visite, j'ai trouvé la réponse. Pardon : La Réponse. Les poissons sont des restes d'essai de la création de l'homme par Dieu.
Je m'essplique : avant de pondre Adam, Dieu(4) a essayé plein de choses (Il avait tout le temps devant Lui). Mais vraiment plein. Parmi ces essais, il y a eu les poissons. Seulement voilà, quand Il a eût fini et qu'Il a eût été(5) satisfait de Son travail, Il s'est passé quelque chose : on a beau être Dieu, on en est pas moins homme, et après tout ce boulot, Il était bien crevé et a, tout simplement, oublié de nettoyer son labo. Les poissons sont donc restés, par accident pourrait-on dire.
Je m'acharne un peu sur les poissons, mais il est évident que d'autres créatures terrestres sont également des restes non nettoyés d'expériences ratées. Le truc, c'est que tous les poissons ont l'air con alors que seulement quelques spécimens parmi les autres espèces sont concernés (par exemple la vache, le dindon, le facho, ou l'hystérique du foot).
Comme quoi c'était intéressant.
A+
Thibaud
(1) Un jour peut-être sera-t-on, nous les mâles, regroupés dans des zo-hommes, les filles nous regardant avec tendresses en nous envoyant parfois un big-mac avant d'aller se faire inséminer, mais on en est pas encore là.
(2) Mais ce moment reste toutefois dangereux pour l'Homme. Un instant charnière, le quitte-ou-double comme on dit. Un mot, une phrase malheureux, peuvent réduire à néant les efforts passés dans la journée.
(3) Ce qui est une sorte d'exploit. On ne peut le faire qu'avec des poissons qui ont des yeux au bout de tentacules. Pour regarder un poisson dans les yeux, il faut qu'il soit dans l'assiette, proprement coupé en deux et mis à plat.
(4) Non pas qu'Il soit ovipare. Ici, "pondre" est à prendre comme une image, presque une métaphore.
(5) Je ne sais pas s'il faut un ^ sur le "u", mais j'aime bien le son que donne "a-u-é-t"
pliée de rire
RépondreSupprimerMoi aussi !
RépondreSupprimerEnfin, sans le féminin.
En tout cas, ça valait (*) le coup d'attendre
et ça vaut le coup que tu continues...
Même si je me fais virer pour crises de fou-rire illicites au bureau :-)
A bientôt !
(* le roi, il aime bien avoir des valets un peu partout)