samedi 2 juin 2018

(Presque) Retrouver la foi !

Alors j’l’ai eue, puis j’l’ai perdue, puis j’ai failli la retrouver. Puis finalement non. Vous lisez l'histoire de ce « failli ».

Reprenons au début. Au début, donc, quand j'étais enfant, j'avais la foi. Je veux dire que bon, OK je croyais en Dieu-tout-puissant. Je me tenais relativement à carreau sur le plan des dix commandements (mais la gourmandise, sans déconner, faut arrêter d'en faire tout un plat(1)), j’allais à la messe, j’allais aussi à confesse.


Bon OK. Je ne dis rien au sujet de « confesse »


(Mais c'est super dur).

dimanche 22 avril 2018

Écrire une histoire toute gentille, c'est très difficile

[Temps de lecture : ~11 minutes. Oui oui. Onze. Entre dix et douze quoi. Moitié l'article, moitié l'histoire.]

C’était super dur !

Dans l’avion qui me ramenait du Michigan courant mars dernier (on est en 2018. Je précise au cas où quelqu’un lit ça dans 10 ans. Donc en 2028. À peu près, je suis pas comptable), je me suis fait un challenge. L’avion avait du retard à cause d’une tempête de neige à NY, le vol a été repoussé, reprogrammé, re-repoussé, re-reprogrammé, re-tout, mais j’ai rien lâché, et, au bout du compte, j’ai pu m’installer, tranquille, pépère.

Bref. Le challenge : écrire, pendant la durée du vol, une histoire de princesse dans laquelle tout se passe bien, tout est beau, tout est parfait. Pas de méchants, pas de sorcières, pas de monstres, pas de complots, pas de trahisons, pas de tueries, pas de barbarie, pas d'irrespect envers les animaux, rien. Juste la Princesse (la plus belle du monde, évidemment), le Prince, ils se voient, ils s’aiment et hop ! Emballez, c’est pesé !

jeudi 25 janvier 2018

Tristan

Encore un article pas super drôle. Faudrait vraiment que mes proches fassent de sérieux efforts et arrêtent de mourir, ça remplit ce blog de billets dont le fond est relativement tristounet.

Pour une fois, je ne vais pas écrire la chonique de ces dernières éprouvantes semaines, mais juste coller le discours prononcé au cours de l’enterrement de Tristan, mon frère, mon ami, mon maître. Un peu comme un backup quoi. Pour les lecteurs qui pousseront plus loin, je précise toutefois qu’une connaissance des principales chansons de Claude François (dont Tristan était un fan absolu) permet de mieux appréhender le dernier tiers du discours.

Ce blog étant censé être dédié à la réflexion et aux pensées profondes, en voici une, inspirée par son départ : tu ne sais pas que tu vieillis parce que tes cheveux blanchissent ou se clairsèment, ni parce que tes articulations te font mal. Non, tu sais que tu vieillis parce que tes proches commencent à tomber de plus en plus souvent.